Des avantages à la carte
Pour un kilowatt de chaleur restitué à l’aide d’un radiateur vous consommez un kilowatt d’électricité, ce qui est très énergivore en comparaison à la climatisation réversible par exemple qui remplace facilement plusieurs radiateurs.
Le climatiseur réversible ne doit pas être confondu avec le climatiseur, lorsqu’il est réversible le fonctionnement est identique à celui de la pompe à chaleur air/air. Le mécanisme utilise donc les denrées naturelles de l’environnement, grâce à des techniques thermodynamiques, la pompe va pouvoir capter la chaleur de l’air et la transformer en chaleur pour le chauffage. À l’inverse, en été la pompe à chaleur va pouvoir brasser de l’air frais et la retransmettre dans votre habitation. Grâce à ce mécanisme naturel vous réduisez votre empreinte carbone et celle de votre région. La planète n’en ressort que ravie.
La pompe à chaleur air/air entraine un rendement assez élevé puisque pour un kilowatt d’électricité, elle peut produire cinq kilowatts de chaleur, ou à l’inverse cinq kilowatts d’air frais pour l’été. En d’autres mots vous consommez jusqu’à cinq fois moins d’énergie en investissant dans du matériel écologique. Sur le long terme, vous faites de réelles économies et cette fois-ci c’est votre porte-feuille qui vous remercie.
Fonctionnement d’une pompe à chaleur air/air
La pompe à chaleur capte la chaleur de l’air, de l’eau ou du sol, augmente sa température et fournit au système de chauffage la température demandée. La pompe à chaleur air/air se charge de la restitution de la chaleur sous forme d’air chaud pour augmenter la température à l’intérieur de l’habitat.
Entrainé par un ventilateur, l’air extérieur traverse un réseau de tuyauterie dans lequel circule à basse pression un liquide frigorigène. Le liquide se situe à une température plus basse que celle de l’air ambiant. De ce fait il est capable de capter le moindre brin de chaleur. En d’autres mots, si la température est de 4 degrés, le liquide sera quant à lui à 1 degré, il capte la chaleur des trois degrés supplémentaires.
Cet apport calorifique entraine l’ébullition du liquide qui passe en phase gazeuse. Les gaz s’échappent le long du conduit pour atteindre le compresseur qui a pour but d’augmenter la pression du gaz. Cette compression permet au gaz de se réchauffer une seconde fois puisque l’augmentation de la pression va de pair avec une augmentation de la température.
Afin de comprendre ce processus, il suffit de comparer le compresseur avec une simple pompe à vélo, lorsque l’on pompe, l’air se compresse et devient plus chaud que l’air ambiant.
L’augmentation de la pression du gaz lui a donc permis d’atteindre une température suffisamment élevée pour pouvoir chauffer une habitation à Saint Laurent de la Salanque.
Comment limiter la consommation électrique de ma pompe à chaleur ?
Afin de limiter sa consommation électrique, il est judicieux de connaître quelques astuces qui vont également vous apporter un certain réconfort. La pompe à chaleur est très économique, mais encore faut-il s’en servir d’une bonne façon. Par exemple, il faut éviter de faire varier la température en journée. De plus l’écart entre la température intérieure et extérieure ne doit pas dépasser les 5 degrés, au risque de voir apparaître quelques problèmes de santé. Limiter la température de départ de l’eau de chauffage, activer manuellement la résistance électrique, entretenir régulièrement votre installation, suivre de près votre consommation d’électricité ou encore, combiner ses installations avec le photovoltaïque.
Les coefficients de performance saisonniers
Lorsque vous choisissez votre équipement, veillez à ce que le coefficient de performance saisonnier soit le plus élevé possible. Le SCOP permet de classer les appareils de G à A +++, il définit les performances d’un appareil de climatisation réversible en mode chaud sur la période d’utilisation.
Le SCOP répond à la directive européenne ERP (energy related product) qui concerne l’amélioration des produits consommateurs d’énergie. Avec cette directive, les climatiseurs réversibles ayant une classe énergétique inférieure à A ou A+ en fonction du fluide frigorigène ne peuvent plus être commercialisés depuis le 1er janvier 2014.
L’avantage est plus que significatif puisque l’appareil à un rendement plus élevé que ce qu’il consomme. Mais attention, il faut savoir qu’un même appareil n’a pas les mêmes consommations selon la situation géographique d’implantation. En effet, la rigueur des températures en hiver est variable d’un endroit à l’autre du pays. A Saint Laurent de la Salanque, et ses hivers plus doux, la consommation sera moins conséquente. Lors du classement les essais sont réalisés sous plusieurs températures pour permettre une meilleure représentativité des résultats et de se rapprocher un maximum des résultats réels.
Souvent les climatiseurs réversibles garantissent une efficacité jusqu’à -15 degrés mais sont capables de proposer une productivité qui va bien en deçà.
En outre, le coefficient d’efficacité frigorifique énergétique est le SEER (Seasonal Efficiency Energy Ratio). De même que pour le classement SCOP, plus le SEER du climatiseur est élevé, moins l’appareil sera énergivore. Le SEER quant à lui est très important car il représente le rapport entre la puissance de refroidissement lors des saisons plus chaudes et la consommation d’énergie de l’appareil. C’est pourquoi les deux valeurs sont cruciales.